Uranium-rhodium-germanium
Uranium-rhodium-germanium | |
Propriétés chimiques | |
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Formule | GeRhUURhGe |
Masse molaire[1] | 413,57 ± 0,01 g/mol Ge 17,56 %, Rh 24,88 %, U 57,55 %, |
Précautions | |
Composé radioactif | |
SGH[2] | |
Danger H300 : Mortel en cas d'ingestion H330 : Mortel par inhalation H373 : Risque présumé d'effets graves pour les organes (indiquer tous les organes affectés, s'ils sont connus) à la suite d'expositions répétées ou d'une exposition prolongée (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) H411 : Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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L'intermétallique uranium-rhodium-germanium, de formule chimique URhGe, est le premier alliage métallique connu à devenir supraconducteur sous l'effet d'un puissant champ magnétique. Découvert en 2005 par une équipe du CEA et du CNRS dirigée par Andrew D. Huxley[3] au Grenoble High Magnetic Field Laboratory en région Rhône-Alpes, cet intermétallique ferromagnétique d'uranium, de rhodium et de germanium se comporte différemment des autres matériaux supraconducteurs : ses propriétés supraconductrices, qui se manifestent en dessous d'une température critique Tc d'environ 0,28 K, disparaissent sous l'effet d'un champ magnétique supérieur à une valeur critique Hc d'environ 2 T — comportement semblable à celui des autres supraconducteurs — mais réapparaissent lorsque ce champ magnétique se renforce au-delà de 8 T — ce qui constitue une exception — avec une température critique portée cette fois à 0,4 K ; la supraconductivité cesse au-delà de 13 T, avec une transition de phase magnétique autour de 12 T.
Notes et références
- ↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- ↑ a et b Entrée « Uranium compounds » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 6 novembre 2011 (JavaScript nécessaire)
- ↑ (en) F. Lévy, I. Sheikin, B. Grenier et A. D. Huxley, « Magnetic Field-Induced Superconductivity in the Ferromagnet URhGe », Science, vol. 309, no 5739, , p. 1343-1346 (lire en ligne) DOI 10.1126/science.1115498
Liens externes
- CNRS Info « Coup de froid sur la théorie de la supraconductivité ».
- [PDF] Université Joseph Fourrier Grenoble I – 27 octobre 2006 « Etude de la coexistence de la supraconductivité et du ferromagnétisme dans le composé URhGe », par Florence Lévy.
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