Royaume du Sikkim

Royaume du Sikkim
carte du Royaume de Sikkim
Géographie
Pays
Empire britanniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Point culminant
KangchenjungaVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
27° 33′ 00″ N, 88° 30′ 00″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
État historique, protectorat ( - ), protectorat ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Assemblée délibérante
Sikkim State Council (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Monnaies
Paisa, roupieVoir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
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Remplacé par
SikkimVoir et modifier les données sur Wikidata
Dissolution
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Carte

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Le royaume du Sikkim est une ancienne monarchie, fondée en 1642, par Phuntsog Namgyal, descendant de Gourou Tashi, et qui devient un État de l'Inde, le Sikkim, à partir de 1975. Son monarque était appelé le chogyal[1].

Histoire

Statue de Padmasambhava, saint-patron du Sikkim.

Le plus ancien événement dont subsiste une trace dans l'histoire du Sikkim est le passage du maître indien Padmasambhava, figure bouddhiste vénérée, au VIIIe siècle. Selon la légende, il y bénit la terre, y introduit le bouddhisme et prédit la monarchie qui s'installera des siècles plus tard. Au XIIIe siècle, toujours selon la légende, Gourou Tashi, un prince provenant de Minyak dans le Kham (au Tibet oriental) a une révélation divine la nuit, qui lui ordonne de voyager vers le Sud pour chercher fortune. Ses descendants forment par la suite la famille royale du Sikkim : en 1642, le 5e descendant de Gourou Tashi, Phuntsog Namgyal, est consacré 1er chogyal du Sikkim par trois lamas venus du Nord, de l'Ouest et du Sud, à Yuksom ; cet événement marque le début de la monarchie.

Le fils de Phuntsog Namgyal, Tensung Namgyal, lui succède en 1670. Ce dernier déplace la capitale de Yuksom à Rabdentse. En 1700, le Sikkim est envahi par le Bhoutan avec l'aide de la demi-sœur du chogyal, qui avait été écartée du trône. Les Bhoutanais sont ensuite chassés par les Tibétains, qui restituent le trône au chogyal en 1710. Entre 1717 et 1733, le royaume fait face à de nombreuses incursions des Népalais à l'ouest et des Bhoutanais à l'est ; elles culminent avec la destruction de Rabdentse par les troupes népalaises. En 1791, la Chine envoie des troupes soutenir le Sikkim et défendre le Tibet contre les Gurkhas. À la suite de la défaite du Népal, la dynastie Qing prend le contrôle du Sikkim[2],[3].

Notes et références

  1. Balikci 2008, p. 68.
  2. (en) Saul Mullard, Opening the Hidden Land, Boston, Brill, (ISBN 978-90-04-208957, lire en ligne), p.177-178
  3. Douglas 2022, p. 184.

Annexes

Bibliographie

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  • (en) Anna Balikci, Lamas, Shamans and Ancestors : Village Religion in Sikkim, Boston, Brill, , 400 p. (ISBN 978-90-474-3348-4, présentation en ligne, lire en ligne), p. 68
  • (en) Andrew Duff, Sikkim: Requiem for a Himalayan Kingdom, Birlinn, , 320 p. (ISBN 9780857902450, lire en ligne)
  • Ed Douglas (trad. de l'anglais par Guillaume Villeneuve), Himalaya : Une histoire humaine [« Himalaya: A Human History »], Bruxelles, Nevicata, , 638 p. (ISBN 978-287523-190-1, présentation en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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