Le Grand oiseau de feu sur l'Arche

Le Grand oiseau de feu sur l'Arche
Le Grand oiseau de feu sur l'Arche sur le parvis du musée
Artiste
Date
1991
Type
mosaïques et miroirs sur polyester, sur armature en fer,
Technique
sculpture monumentale
Localisation
Bechtler Museum of Modern Art, Charlotte (Caroline du Nord) (États-Unis)

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Le Grand oiseau de feu sur l'Arche est une sculpture monumentale réalisée en 1991 par Niki de Saint Phalle, achetée en 2006 par Andreas Bechtler, installée sur le parvis du musée qui porte son nom : le Bechtler Museum of Modern Art, Charlotte (Caroline du Nord), États-Unis. Elle a une hauteur d'environ 17 pieds (plus de 5 mètres), et pèse environ 650 kg[1].

Contexte

Cette œuvre a été terminée l'année de la mort de Jean Tinguely; c'est pour quatre ans la dernière œuvre monumentale de Niki. Car elle va se consacrer, jusqu'en 1997, à l'ouverture du Musée Tinguely, pour la succession duquel elle livre une rude bataille, y compris contre les amis de Jean qui ne voulaient pas d'un vrai musée mais plutôt d'un anti-musée dans le hangar d'une ancienne fabrique de verre qu'il avait achetée à La Verrerie, canton de Fribourg[2].

Épuisée par la succession de Tinguely, Niki ne reprend ses sculptures monumentales que sur demande d'un amie, Cindy Priztker, épouse du richissime Jay Pritzker qui décerne chaque année le prix Pritzker, important prix d'architecture fondé en 1979. En 1996 à Rancho Santa Fe, elle construit Gila, maison monstre (Gila Monster), sculpture monumentale à la fois habitation et maison de jeux d'enfants de 3,6 × 9 m[3].

Firebird, Disco Chicken

Le Grand oiseau de feu sur l'Arche est une des pièces maîtresses du Bechtler Museum of Modern Art. Elle a été mise en valeur en , lors de l'illumination du musée qui fêtait les cinq ans de son ouverture [4].

Installé en 2009, le Grand oiseau également appelé Firebird (Oiseau de feu) a été très vite adopté par le public. Il est même une des fiertés des habitants de la ville qui l'ont surnommé Disco Chicken parce que vu de loin, l'oiseau a l'air de porter un pantalon pattes d'ef, qui brille comme les boules lumineuses des boîtes de nuit disco (disco-ball)[5].

La sculpture est régulièrement réhabilitée avec des morceaux de miroirs par des artisans spécialisés. Elle est souvent heurtée par les skateurs[1].

Bibliographie

  • Collectif Grand Palais (dir.), Niki de Saint Phalle : 1930-2002, Paris, RMN, , 367 p. (ISBN 978-2-7118-6151-4).
    catalogue établi à l'occasion de l'exposition au Grand Palais Paris, et de l'exposition au musée Guggenheim (Bilbao) avec la participation de la Niki Charitable Art Foundation de Santee (Californie).

Notes et références

  1. a et b description en anglais
  2. Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Centre Pompidou dans Camille Morineau et al 2014, p. 350.
  3. Nathalie Ernoult dans Camille Morineau et al 2014, p. 352.
  4. illumination de l'Oiseau pour l'anniversaire des cinq ans d'ouverture du musée
  5. explication détaillée du surnom en anglais
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