Cornaline

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Cornaline
Catégorie IX : silicates[1]
Image illustrative de l’article Cornaline
Général
Classe de Strunz
4.DA.05

4 OXIDES (Hydroxides, V[5,6] vanadates, arsenites, antimonites, bismuthites, sulfites, selenites, tellurites, iodates)
 4.D Metal:Oxygen = 1:2 and similar
  4.DA With small cations
   4.DA.05 Quartz SiO2
Space Group P 3121,P 3221
Point Group 3 2

Formule chimique O2Si SiO2
Identification
Masse formulaire[2] 60,0843 ± 0,0009 uma
O 53,26 %, Si 46,74 %,
Couleur rouge orangé - rouge sombre
Système cristallin trigonal
Réseau de Bravais hexagonal
Échelle de Mohs 7,0
Propriétés optiques
Indice de réfraction 1,544 - 1,553
Pléochroïsme faible

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.
modifier Consultez la documentation du modèle

La cornaline (étymologie : le fruit rouge du cornouiller (Cornus mas), qui tire son nom du latin cornu (qui signifie corne, car le bois en est dur comme de la corne) est une variété de calcédoine rouge. Elle est principalement utilisée en bijouterie.

Couleur et contrefaçons

La cornaline est une pierre de couleur unie.

La plupart des pierres proposées à la vente sont en fait des agates teintées dans une solution de nitrate de fer et présentent souvent des lignes multicolores.

La cornaline est de la couleur proche de l'orchidien, variété d'orchidée. L'industrie donne le nom d'« orchidien » à une pierre synthétique dont la forme moléculaire est proche d'une roche de météore.

Gisements

Les gisements se trouvent principalement en Inde, au Brésil et en Uruguay.

Les Garamantes faisaient commerce de cornaline jusqu'à leur déclin[3].

Références historiques et culturelles

  • La cornaline est identifiée dans le premier livre de la Bible[4].
  • Dans le chapitre XXI du livre de l'Apocalypse attribué à Saint Jean, la cornaline fait partie des pierres précieuses ornant les fondations des murs d'une cité dans une des visions de l'apôtre[5].
  • Le Livre d'heures de François Ier présente sur sa couverture et son dos de couverture deux intailles de cornaline de grande dimension.
  • Le conte Le Marteau rouge tiré des Contes d’une grand’mère de George Sand raconte l'histoire d'une cornaline.
  • Bijou turkmène serti d'une cornaline.
    Bijou turkmène serti d'une cornaline.
  • Le Livre d'heures de François Ier avec l'intaille de cornaline sur la couverture.
    Le Livre d'heures de François Ier avec l'intaille de cornaline sur la couverture.

Notes et références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. (en-US) Editorial Team, « The Garamantes: The Civilisation that mined Fossil Water from the Sahara for 1,000 Years », sur Think Africa, (consulté le ).
  4. « Un or de qualité, ainsi que la résine parfumée de bdellium et la pierre précieuse de cornaline. »
    Genèse 2:12 BFC.
  5. Livre de l'Apocalypse, Chapitre XXI, verset 20 : la cornaline orne la sixième assise des remparts.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • cornaline, sur le Wiktionnaire


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