Babacar Touré

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Babacar Touré
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Biographie
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FatickVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès

Dakar
Nationalité
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Journaliste, homme d'affairesVoir et modifier les données sur Wikidata

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Babacar Touré (1951-2020[1]) était un journaliste et homme d'affaires sénégalais, PDG de Sud Communication et président du Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA[2]).

Biographie

Babacar Touré est né à Fatick[3].

Diplômé en sociologie et sciences politiques (Master Degree), en journalisme et communication, et titulaire d'un certificat de maîtrise d'anglais, Babacar Touré complète sa formation au Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD)[4], au sein de la promotion 1979[3].

Il entre au quotidien Le Soleil puis obtient une bourse pour étudier aux États-Unis. Plus tard, il se forme à l'Institut français de presse, au Centre de perfectionnement des communicateurs africains de l'UQAM, au Michigan State University et au Kansas State University[5].

De retour au Sénégal, il travaille au sein de l'ONG Enda Tiers-monde[1].

En 1986, il fonde avec ses anciens collègues du Soleil, Abdoulaye Ndiaga Sylla, Ibrahima Fall et Sidy Gayede, Sud hebdo, devenu Sud Quotidien en 1993. Il prend la tête du Sud Communication, groupe qui compte également Sud FM, à partir de 1994 première radio privée du pays, une chaine télévision privée, LCA, basée en France et l'Institut supérieur des sciences de l'information et de la communication (ISSIC), école de journalisme à Dakar[4].

Babacar Touré est membre fondateur de l’Union nationale des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (UNPICS) en 1982[6], devenue plus tard Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (SYNPICS).

Il a été membre du Conseil économique et social (CES) du Sénégal, du bureau de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), de la Société de sociologie du Midwest (Midwest Sociological Society, Des Moines, Iowa), du National Democratic Institute for International Affairs (NDI-USA), de l’Institut Panos, du Collège des conseillers africains de la Banque mondiale.

En novembre 2012, il est nommé président du Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) en remplacement de Nancy Ngom Ndiaye[7].

Liens externes

  • https://archive.wikiwix.com/cache/20160115143732/http://www.diasporas.fr/babacar-toure-un-homme-de-presse-a-la-presidence-du-cnra/

Références

  1. a et b « APS - Décès de l’ex-président du CNRA, Babacar Touré », sur aps.sn (consulté le )
  2. CNRA Collège
  3. a et b « Mort de Babacar Touré: Sénégal et Afrique perdent une grande figure du journalisme », sur RFI, (consulté le )
  4. a et b « Hommage à Babacar Touré, vétéran des médias indépendants au Sénégal – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  5. Dakaractu, « Rappel à Dieu de Babacar Touré : Retour sur le parcours d'un exemple qui a laissé « ses marques de noblesse » dans la presse. », sur DAKARACTU.COM (consulté le )
  6. « Hommage à Babacar Touré : Il était membre fondateur du Synpics - www.igfm.sn Contribution », sur www.igfm.sn, (consulté le )
  7. « CNRA - rapport annuel 2012 », sur cnra.sn (consulté le )
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