Éthane

Éthane
Image illustrative de l’article Éthane
Molécule d'éthane
Identification
Nom UICPA éthane
Synonymes

diméthyle
méthylméthane
biméthyle

No CAS 74-84-0
No ECHA 100.000.741
No CE 200-814-8
PubChem 6324
SMILES
CC
PubChem, vue 3D
InChI
InChI : vue 3D
InChI=1S/C2H6/c1-2/h1-2H3
Apparence gaz comprimé liquefié, incolore, inodore à l'etat pur[1].
Propriétés chimiques
Formule C2H6  [Isomères]
Masse molaire[2] 30,069 ± 0,002 g/mol
C 79,89 %, H 20,11 %,
Propriétés physiques
fusion −183,3 °C[3]
ébullition −88,6 °C[3]
Solubilité 60,2 mg·l-1 (eau,25 °C)

460 ml·l-1 (éthanol,°C)
Très sol dans le benzène
Sol dans l'éther[4]

Paramètre de solubilité δ 12,3 MPa1/2 (25 °C)[5]
Masse volumique 1,355 1 kg·m-3 (°C, 1 013 mbar, gaz)
0,544 1 kg·l-1 (−88,6 °C, 1 013 mbar, liquide)[3]

équation[6] : ρ = 1.9122 / 0.27937 ( 1 + ( 1 T / 305.32 ) 0.29187 ) {\displaystyle \rho =1.9122/0.27937^{(1+(1-T/305.32)^{0.29187})}}
Masse volumique du liquide en kmol·m-3 et température en kelvins, de 90,35 à 305,32 K.
Valeurs calculées :
0,31534 g·cm-3 à 25 °C.

T (K) T (°C) ρ (kmol·m-3) ρ (g·cm-3)
90,35 −182,8 21,64 0,65071
104,68 −168,47 21,14952 0,63597
111,85 −161,3 20,89909 0,62844
119,01 −154,14 20,64509 0,6208
126,18 −146,97 20,38729 0,61305
133,34 −139,81 20,12544 0,60517
140,51 −132,64 19,85926 0,59717
147,68 −125,47 19,58844 0,58902
154,84 −118,31 19,31263 0,58073
162,01 −111,14 19,03145 0,57228
169,17 −103,98 18,74444 0,56365
176,34 −96,81 18,4511 0,55482
183,5 −89,65 18,15086 0,5458
190,67 −82,48 17,84303 0,53654
197,84 −75,32 17,52685 0,52703
T (K) T (°C) ρ (kmol·m-3) ρ (g·cm-3)
205 −68,15 17,20137 0,51725
212,17 −60,98 16,86551 0,50715
219,33 −53,82 16,51794 0,49669
226,5 −46,65 16,15704 0,48584
233,66 −39,49 15,78077 0,47453
240,83 −32,32 15,38658 0,46267
247,99 −25,16 14,97111 0,45018
255,16 −17,99 14,52987 0,43691
262,33 −10,82 14,05657 0,42268
269,49 −3,66 13,54202 0,40721
276,66 3,51 12,97176 0,39006
283,82 10,67 12,32078 0,37049
290,99 17,84 11,53841 0,34696
298,15 25 10,48594 0,31531
305,32 32,17 6,845 0,20583

Graphique P=f(T)

d'auto-inflammation 515 °C[3]
Point d’éclair −135 °C[3]
Limites d’explosivité dans l’air 2,414,3 %vol
31182 g·m-3[3]
Pression de vapeur saturante 37,8 bar à 20 °C
46,9 bar à 30 °C[3]

équation[6] : P v s = e x p ( 51.857 + 2598.7 T + ( 5.1283 ) × l n ( T ) + ( 1.4913 E 5 ) × T 2 ) {\displaystyle P_{vs}=exp(51.857+{\frac {-2598.7}{T}}+(-5.1283)\times ln(T)+(1.4913E-5)\times T^{2})}
Pression en pascals et température en kelvins, de 90,35 à 305,32 K.
Valeurs calculées :
4 187 438,9 Pa à 25 °C.

T (K) T (°C) P (Pa)
90,35 −182,8 1,1273
104,68 −168,47 28,34
111,85 −161,3 101,32
119,01 −154,14 305,95
126,18 −146,97 804,18
133,34 −139,81 1 883,8
140,51 −132,64 4 006,82
147,68 −125,47 7 854,91
154,84 −118,31 14 365,63
162,01 −111,14 24 754,93
169,17 −103,98 40 524,18
176,34 −96,81 63 452,68
183,5 −89,65 95 578,34
190,67 −82,48 139 170,68
197,84 −75,32 196 700,37
T (K) T (°C) P (Pa)
205 −68,15 270 809,26
212,17 −60,98 364 284,24
219,33 −53,82 480 037,37
226,5 −46,65 621 093,7
233,66 −39,49 790 587,75
240,83 −32,32 991 768,68
247,99 −25,16 1 228 014,22
255,16 −17,99 1 502 852,61
262,33 −10,82 1 819 992,34
269,49 −3,66 2 183 358,94
276,66 3,51 2 597 138,51
283,82 10,67 3 065 827,71
290,99 17,84 3 594 290,05
298,15 25 4 187 818,63
305,32 32,17 4 852 200
P=f(T)
Viscosité dynamique 63,4 mPo à −78,5 °C[4]
Point critique 32,15 °C
49 bar
0,147 l·mol-1[7]
Point triple −182,15 °C
0,011 bar[7]
Vitesse du son 1 326 m·s-1 (liquide,−88,6 °C)
312 m·s-1 (gaz,27 °C,1 atm)[8]
Thermochimie
S0liquide, 1 bar 126,7 J·mol-1·K-1[7]
ΔfH0gaz −84,0 kJ·mol-1[7]
Δfus 0,583 kJ·mol-1 à −182,81 °C[7]
Δvap 9,76 kJ·mol-1 à 25 °C
14,703 kJ·mol-1 à −89,05 °C[7]
Cp 52,49 J·mol-1·K-1 (25 °C, gaz)
68,68 J·mol-1·K-1 (−173,15 °C, liquide)[7]

équation[9] : C P = ( 28.146 ) + ( 4.3447 E 2 ) × T + ( 1.8946 E 4 ) × T 2 + ( 1.9082 E 7 ) × T 3 + ( 5.3349 E 11 ) × T 4 {\displaystyle C_{P}=(28.146)+(4.3447E-2)\times T+(1.8946E-4)\times T^{2}+(-1.9082E-7)\times T^{3}+(5.3349E-11)\times T^{4}}
Capacité thermique du gaz en J·mol-1·K-1 et température en kelvins, de 100 à 1 500 K.
Valeurs calculées :
53,306 J·mol-1·K-1 à 25 °C.

T
(K)
T
(°C)
Cp
( J k m o l × K ) {\displaystyle ({\tfrac {J}{kmol\times K}})}
Cp
( J k g × K ) {\displaystyle ({\tfrac {J}{kg\times K}})}
100 −173,15 34 200 1 137
193 −80,15 42 291 1 406
240 −33,15 47 025 1 564
286 12,85 51 962 1 728
333 59,85 57 233 1 903
380 106,85 62 656 2 084
426 152,85 68 042 2 263
473 199,85 73 561 2 446
520 246,85 79 038 2 629
566 292,85 84 307 2 804
613 339,85 89 551 2 978
660 386,85 94 613 3 147
706 432,85 99 358 3 304
753 479,85 103 967 3 458
800 526,85 108 310 3 602
T
(K)
T
(°C)
Cp
( J k m o l × K ) {\displaystyle ({\tfrac {J}{kmol\times K}})}
Cp
( J k g × K ) {\displaystyle ({\tfrac {J}{kg\times K}})}
846 572,85 112 289 3 734
893 619,85 116 068 3 860
940 666,85 119 553 3 976
986 712,85 122 683 4 080
1 033 759,85 125 603 4 177
1 080 806,85 128 257 4 265
1 126 852,85 130 618 4 344
1 173 899,85 132 815 4 417
1 220 946,85 134 829 4 484
1 266 992,85 136 662 4 545
1 313 1 039,85 138 437 4 604
1 360 1 086,85 140 168 4 662
1 406 1 132,85 141 874 4 718
1 453 1 179,85 143 695 4 779
1 500 1 226,85 145 663 4 844
PCS 1 560,7 kJ·mol-1 (25 °C, gaz)[10]
PCI 1 437,11 kJ·mol-1[7]
Propriétés électroniques
1re énergie d'ionisation 11,56 ± 0,02 eV (gaz)[11]
Cristallographie
Classe cristalline ou groupe d’espace P21/n[12]
Paramètres de maille a = 4,226 Å

b = 5,623 Å
c = 8,000 Å
α = 90,00 °
β = 90,41 °
γ = 90,00 °
Z = 2 [12]

Volume 190,10 Å3[12]
Précautions
SGH[13]
SGH02 : InflammableSGH04 : Gaz sous pression
Danger
H220
H220 : Gaz extrêmement inflammable
SIMDUT[14]
A : Gaz compriméB1 : Gaz inflammable
A, B1,
A : Gaz comprimé
température critique = 32,27 °C
B1 : Gaz inflammable
limite inférieure d'inflammabilité = 3,0 %

Divulgation à 1,0% selon les critères de classification
NFPA 704

Symbole NFPA 704

4
1
0
Transport[3]
23
   1035   
Code Kemler :
23 : gaz inflammable
Numéro ONU :
1035 : ÉTHANE
Classe :
2.1
Étiquette :
pictogramme ADR 2.1
2.1 : Gaz inflammables (correspond aux groupes désignés par un F majuscule);
Emballage :
-

223
   1961   
Code Kemler :
223 : gaz liquéfié réfrigéré, inflammable
Numéro ONU :
1961 : ÉTHANE LIQUIDE RÉFRIGÉRÉ
Classe :
2.1
Étiquette :
pictogramme ADR 2.1
2.1 : Gaz inflammables (correspond aux groupes désignés par un F majuscule);
Emballage :
-
Écotoxicologie
LogP 1,81[1]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.
modifier Consultez la documentation du modèle

L'éthane est un hydrocarbure de la famille des alcanes de formule brute C2H6. C'est un gaz combustible, incolore et inodore que l'on peut trouver dans le gaz naturel et aussi dans les gaz du pétrole.

Utilisation

L'éthane est le réactif de base pour la synthèse de l'éthylène via le vapocraquage, du monochloro-, du 1,1-dichloro-, et du 1,1,1-trichloroéthane par chloration. En combinant la chloration avec l'oxychloration, le chlorure de vinyle peut être synthétisé et la réaction de l'éthane avec l'acide nitrique en phase gazeuse permet la formation du nitrométhane et du nitroéthane[16].

L'éthane est un constituant du gaz de pétrole liquéfié qui est un combustible utilisé comme remplaçant du gaz naturel pour des applications particulières.

Propriétés physico-chimiques

L'éthane se décompose à partir d'une température de 500 °C. Sa solubilité dans l'eau et dans l'alcool est meilleure que celle du méthane puisque, à 20 °C, celle-ci est de 4,7 cm3 pour 100 cm3 d'eau et de 150 cm3 pour 100 cm3 d'alcool.

Production et synthèse

L'éthane est principalement issu de la purification du gaz naturel ou extrait du gaz de pétrole liquéfié, une fraction du pétrole[16].

Transport

Il est actuellement transporté liquéfié, mais pourrait aussi un jour l'être sous forme d'hydrate d'éthane (clathrate)[17].

Écologie

L'éthane est un polluant atmosphérique classé parmi les COV (Composé organique volatil).

C'est l'un des précurseurs de la pollution photochimique, qui conduit notamment à la pollution par l'ozone troposphérique.

Il est en outre considéré comme un traceur intéressant car il est associé aux émissions de méthane géologique (gaz de schiste, gaz naturel, émanations de pétroles légers), mais non aux émissions de méthane biogénique[18] (ce pourquoi il fait depuis quelques années l'objet d'un suivi (dont à partir de l'espace) et de modélisations).

Émissions naturelles et anthropiques

Sur Terre, on mesure des dégagements de l'ordre de quinze mégatonnes de ce gaz dans l'atmosphère par an :

  • deux à quatre mégatonnes sont libérées par les volcans de boue, sources géothermales, bassins pétroliers et microfuites de gaz au fond des océans ;
  • une dizaine de mégatonnes proviennent des feux de forêt, de l’activité biologique des océans, de la faune et des êtres humains[19].
  • une quantité à ce jour non mesurée provient de fuites de forages, de gazoducs et canalisation d'installations pétrogazières et en particulier de gaz de schiste basées sur la fracturation hydraulique.

Éthane et gaz de schiste

Une étude[20] publiée en mai 2015 dans la revue Atmospheric Environment montre que l'éthane est un bon traceur des fuites de gaz liés à l'exploitation du gaz de schiste. Ces fuites peuvent être ainsi détectées à des centaines de miles sous le vent des zones d'extraction, y compris aux États-Unis dans les États qui interdisent ou contrôlent strictement le fracking[21].

Cette étude a fait suite à des anomalies détectées dans la teneur de l'air en éthane aux États-Unis à partir de 2010 où on l'a détecté en quantité importante dans des États où il n'était pas censé être émis : Alors qu'il y avait eu une diminution globale des émissions de COV non méthaniques et une amélioration de la qualité de l'air depuis 1996, le taux d'éthane dans l'air a, de 2010 à 2013, brutalement grimpé passant de 7 à 15 % du total du carbone organique non méthanique présent dans l'air[20], soit une augmentation « d'environ 30 pour cent de 2010 2013 »[21]. À cette époque, les émissions de méthane n'étaient pas assez suivies dans le pays pour que l'on puisse les lier à ces anomalies du taux d'éthane de l'air. Alors que rien ne pouvait dans le Maryland expliquer l'augmentation du taux d'éthane, il a rapidement été constaté que les valeurs horaires mesurées par les stations de surveillance photochimique de Baltimore et de Washington DC étaient fortement corrélées à la direction du vent et à l'évolution des activités de fracking dans le Bassin de Marcellus (où le gaz de schiste est massivement exploité depuis quelques années), à une grande distance en amont (par rapport au vent) du point de mesure. Les modèles météorologiques (appuyés sur la rose des vents, et la vitesse des vents) ont confirmé que le Maryland était exposé aux queues de panache d'émissions distantes provenant de Pennsylvanie, de Virginie-Occidentale et l'Ohio. Dans le Maryland, les vents dominants proviennent du Bassin de Marcellus les 2/3 du temps[21].
Les auteurs de l'étude ont pu exclure des causes toutes les sources capables d'expliquer l'apparition de ces pics d'éthane dans l'air (dont véhicules, fuites de gazoducs ou de stockage de gaz naturel dans le comté de Garrett, Md., Situé à 155 miles de la zone couverte par l'étude)[21]. Ils ont en outre constaté que la même analyse ne révélait pas ces pics d'éthane pour Atlanta, Ga. qui est situé dans une région non concernée par l'exploitation généralisée de gaz naturel et sans nouvelles opérations pétrogazières[22]. Cette étude confirme les travaux précédents montrant que l'on a sous-estimé la pollution par le méthane induite par l'exploitation des gaz de schiste, et elle montre que cette pollution peut avoir des effets distants (sachant que l'éthane est ici considéré comme traceur d'autres gaz plus nocifs (mercure) ou plus réactifs issus des puits, mais aussi des installations et travaux de forage, de complétion, réactivation et de mise en sécurité en fin de vie des puits (oxydes d'azote, pollution particulaire, dioxyde de soufre et vapeurs d'hydrocarbures également sources de pollution de l'air)[21].

Pour R. Subramanian (chercheur du Carnegie Mellon, spécialisé dans l'étude des particules atmosphériques, dont les travaux ont montré que l'éthane est un excellent marqueur des émissions de méthane provenant de l'exploitation et du transport de gaz naturel), cette étude montre la contribution potentielle de l'extraction de gaz de schiste en Pennsylvanie à la qualité de l'air dans les États sous le vent, et la nécessité d'envisager le transport inter-États de cette pollution dans la formulation de règlements environnementaux concernant la pollution particulaire et le contrôle de l'ozone troposphérique[21].

Pour Ehrman, ces résultats sont aussi des indices forts qu'on ne peut plus parler de pollution locale, mais qu'il y a un « problème régional ». Il ajoute que les auteurs ont voulu par cette publication « porter cette question à l'attention du public, et plaider en faveur d'une surveillance à long terme du méthane, et promouvoir la coopération régionale dans le suivi et la réduction des émissions provenant de la production de gaz naturel »[21].

Biodégradabilité dans la nature

On connait depuis quelques décennies des microbes méthanotrophes, notamment trouvés dans certains sédiments marins. Bien que la réaction biochimique nécessaire soit complexe et thermodynamiquement peu probable, des chercheurs pensaient donc qu'il peut aussi exister des microbes capables de consommer l'éthane (émis à hauteur de 10 % environ des panaches de gaz naturels localement trouvés dans les grands fonds marins et qui après remontée vers la surface composent 5% environ du méthane atmosphérique)[23].

Un premier microorganisme capable consommer de l'éthane en condition anaérobie a été découvert dans les fonds marins (publication 2019) : l'archée Argoarcheum ethanivorans ; il oxyde l’éthane grâce à une symbiose avec un autre microorganisme qui lui fournit du dioxygène, dans une action mutualiste (syntrophie), en réduisant le sulfate en sulfure[23],[24].

Notes et références

  1. a et b ETHANE, Fiches internationales de sécurité chimique
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a b c d e f g et h Entrée « Ethane » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 19 avril 2009 (JavaScript nécessaire)
  4. a et b « ETHANE », sur Hazardous Substances Data Bank (consulté le )
  5. (en) James E. Mark, Physical Properties of Polymer Handbook, Springer, , 2e éd., 1076 p. (ISBN 978-0-387-69002-5 et 0-387-69002-6, lire en ligne), p. 294
  6. a et b (en) Robert H. Perry et Donald W. Green, Perry's Chemical Engineers' Handbook, USA, McGraw-Hill, , 7e éd., 2400 p. (ISBN 0-07-049841-5), p. 2-50
  7. a b c d e f g et h (en) « Ethane », sur NIST/WebBook, consulté le 11 février 2010
  8. (en) William M. Haynes, CRC Handbook of Chemistry and Physics, Boca Raton, CRC Press/Taylor & Francis, , 91e éd., 2610 p. (ISBN 9781439820773, présentation en ligne), p. 14-40
  9. (en) Carl L. Yaws, Handbook of Thermodynamic Diagrams : Organic Compounds C8 to C28, vol. 1, Huston, Texas, Gulf Pub. Co., , 396 p. (ISBN 0-88415-857-8)
  10. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, Boca Raton, CRC Press, , 83e éd., 2664 p. (ISBN 0849304830, présentation en ligne), p. 5-89
  11. (en) David R. Lide, Handbook of chemistry and physics, Boca Raton, CRC, , 89e éd., 2736 p. (ISBN 978-1-4200-6679-1), p. 10-205
  12. a b et c « Ethane », sur www.reciprocalnet.org (consulté le )
  13. Numéro index 601-002-00-X dans le tableau 3.1 de l'annexe VI du règlement CE N° 1272/2008 (16 décembre 2008)
  14. « Éthane » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
  15. « éthane », sur ESIS, consulté le 15 février 2009
  16. a et b Karl Griesbaum, Arno Behr, Dieter Biedenkapp, Heinz-Werner Voges, Dorothea Garbe, Christian Paetz, Gerd Collin, Dieter Mayer, Hartmut Höke, Ullmann's Encyclopedia of Industrial Chemistry, Hydrocarbons, Wiley-VCH Verlag GmbH & Co,
  17. R. Kumar, P. Linga, I. Moudrakovski, J. A. Ripmeester, and P. Englezos, Structure and kinetics of gas hydrates from methane/ethane/propane mixtures relevant to the design of natural gas hydrate storage and transport facilities. AlChE J. 2008; 54 (8), 2132–2144.
  18. Looking to space to quantify natural gas leaks on Earth  ; Phys.org 2015, Science X network, publié 24 mars 2015, consulté 2 mai 2015
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  22. Timothy Vinciguerra, Simon Yao, Joseph Dadzie, Alexa Chittams, Thomas Deskins, Sheryl Ehrman, Russell R. Dickerson (2015), Regional air quality impacts of hydraulic fracturing and shale natural gas activity: Evidence from ambient VOC observations ; Atmospheric Environment Volume 110, June 2015, Pages 144–150
  23. a et b (2019) Elusive microbe that consumes ethane found under the sea ; A microorganism that consumes ethane in the absence of environmental oxygen has been discovered. In the depths of the sea, this microbe, which oxidizes ethane, partners with another that reduces sulfate to sulfide, publié le 27 mars par la revue Nature
  24. Chen SC et al., Anaerobic oxidation of ethane by archaea from a marine hydrocarbon seep., 2019 DOI 10.1038/s41586-019-1063-0

Voir aussi

v · m
  • Alcanes supérieurs
  • Palette Alcanes ramifiés (un groupe méthyle sur C2)
  • Palette Alcanes ramifiés (un groupe méthyle par atome de carbone)
  • Palette Cycloalcanes
  • Nomenclature
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Filières
Produits pétroliers
Articles liés
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